Christian GRENIER
Auteur
Christian Grenier a longtemps conjugué sciences et littérature. Une façon, affirme-t-il, d’interroger l’avenir pour mieux éclairer le présent, de cultiver l’espoir, le rêve, et l’utopie au moyen d’une science-fiction optimiste.
En réalité, il ne s’est jamais enfermé dans un genre particulier même s’il a surtout publié des romans pour la jeunesse (une centaine à ce jour, quarante sont épuisés )
Né à Paris en 1945, Christian Grenier est nourri par le théâtre. Il aimerait devenir acteur, comme ses parents. Face à leur opposition, il entreprend des études de lettres et devient enseignant.
Il écrit depuis son plus jeune âge. Par plaisir, par passion. De 1957 à 1969, les progrès de la conquête de l’espace le poussent à découvrir l’astronomie puis la littérature de science-fiction.
Professeur de Lettres dans un collège parisien, il anime des clubs d’astronomie, de SF, de théâtre… Dès 1970, il entraîne ses élèves à écrire des romans. Il relate ces expériences d’ateliers d’écriture —le mot n’existe pas encore ! — dans un essai.
Le prix O.R.T.F., qu’il obtient en 1972 pour La Machination marque le début d’une carrière qu’il consacrera d’abord en priorité à la SF. Il exploitera ce genre dans de nombreux domaines : albums, nouvelles, théâtre, contes, essais, BD (Argyr, le baladin de l’espace ) et dessins animés (Les Mondes Engloutis )…
Devenu lecteur, correcteur et rewriter chez plusieurs éditeurs, il n’enseigne plus qu’à temps partiel. En 1981, Gallimard lui demande de créer et de diriger la série SF dans la collection Folio-Junior. Anthologiste, il publie des recueils de nouvelles thématiques et sort de l’oubli des romans comme Niourk, de Stefan.Wul.
Depuis 1990, Christian Grenier a quitté Paris et l’enseignement pour vivre dans le Périgord. Il se consacre à l’écriture. Il est marié, il a deux enfants et quatre petites-filles.
Parfois, il rencontre ses jeunes lecteurs ; il assure occasionnellement des conférences sur la littérature de jeunesse dans diverses universités et centres de formation de bibliothécaires.
Certes, il continue à cultiver la SF ; il a notamment publié deux cycles, l’un de quatre volumes chez Bayard (La Musicienne de l’Aube) et l’autre de six volumes chez Nathan (La Fille des Étoiles).
Ses romans récents abordent le monde contemporain (Mercredi mensonge), l’Histoire (Août 44, Paris sur scène), la mythologie (Contes et légendes des héros de la mythologie), la musique (La fille de 3ème B) et bien sûr le polar (L’ordinatueur).
Ses textes sont traduits dans vingt pays mais aussi en esperanto, en braille et dans la « langue des signes » (un DVD accompagne son dernier ouvrage : L’éternité, mon amour !). Il a obtenu le Prix du Salon de l’enfance en 1976, le Prix de la science-fiction française en 1988, le Tam-Tam des 10/14 ans du Salon de Montreuil en 1996 et 1997 ainsi que Le Grand Prix de l’Imaginaire en 1997.