Anouck FAURE

Originaire de Nouvelle-Calédonie, Anouck Faure vit et travaille à Paris. Sa pratique se centre autour du dessin à l’encre et de la gravure à l’eau-forte, explorant les textures et richesses du noir et blanc. Les inspirations océaniennes se mêlent aux mythes cosmogoniques pour tisser un imaginaire enchevêtré, issu des formes de son île natale.

Son travail se nourrit d’influences contemporaines telles que Fred Deux, Cécile Reims, Giuseppe Penone, Pierre Soulages, mais également des graveurs des siècles passés, de Rembrandt à Goya.

Détentrice d’un master en arts plastiques des Écoles de Condé, Anouck s’initie à la gravure aux Ateliers Moret à Paris. En 2018, elle expose à l’espace Carpeaux, à Courbevoie, et effectue une résidence artistique au Centre culturel le Bief à Ambert, qui donnera naissance à un livre d’artiste, Racines, rivages, présenté au Salon du livre rare de Paris.

Anouck participe ensuite à la Biennale de l’estampe contemporaine en Val-de-Loing en juin 2019, puis en novembre à la Biennale internationale de la gravure de Sarcelles. La Fondation Charles Oulmont lui attribue en fin d’année son prix d’arts plastiques de l’année 2019.

En 2021, elle expose à la Fondation Taylor dans le cadre de Pointe et Burin et commence à collaborer avec plusieurs éditeurs sur des couvertures de roman. En 2022, elle publie deux ouvrages d’art et de poésie inspirés par l’Océanie, Ta’aroa et Racines d’écume, aux éditions Apeiron. La littérature prend alors une place grandissante dans son parcours, avec la parution en 2023 de son premier roman, La Cité diaphane, aux éditions Argyll, puis de Aatea en 2025. Sa collaboration avec les éditions Argyll se poursuit également sur le plan pictural, avec la direction artistique de la collection RéciFs, consacrés aux récits courts.

Anouck illustre de nombreux ouvrages, dont Les Trois Malla-Moulgars de Walter de la Mare aux éditions Callidor, qui lui vaut de remporter le Grand Prix de l’Imaginaire en 2024.